De participant à partenaire de l’OFQJ, c’est le parcours du chorégraphe K Goldstein. De sa première expérience de mobilité au Québec, en passant par les 72h de la création, le projet de résidence de co-création à l’occasion du Sommet International de la Francophonie en 2018, K Goldstein multiplie les projets de danse entre la France et le Québec, toujours en lien avec la création jeunesse et la francophonie. Portrait d’un participant aux multiples facettes.

Présentez-vous !

Bonjour, je m’appelle K Goldstein, j’ai 36 ans et je vis à Paris. Je suis chorégraphe et danseur. Je dirige la compagnie KeatBeck depuis maintenant 10 ans, nous venons tout juste de fêter notre première décennie.

Quelle était votre première expérience OFQJ ?

Ma première expérience avec l’Office remonte à mai 2018, je candidatais pour une mobilité et un parcours pendant le festival Elektra à Montréal ainsi que le marché international d’art de l’art numérique. Je voyageais pour la première fois au Québec et le Centre Pompidou soutenait ma candidature pour aller découvrir de nouveaux territoires, développer et présenter mon projet DanceKeat.

Quel est votre souvenir le plus marquant avec l’OFQJ ?

Je me souviens avec beaucoup de clarté et de précisions une réunion à LOJIQ avec l’OFQJ et les membres de bureau québécois, nous présentant toutes les actions possibles de mobilités et de partenariats entre nos deux pays. Je me rappelle fortement avoir décidé à ce moment-là, que l’OFQJ allait être une ressource forte et extraordinaire pour la compagnie KeatBeck afin de développer des projets à l’international.

Les 72h de la création, sacré challenge ?

Certainement le genre d’expérience que l’on vous propose une fois dans votre vie d’artiste ! Un dépassement total autant physique que créatif, des rencontres extraordinaires, la découverte encore une fois d’un nouveau et magnifique pays, l’Arménie. J’ai tellement de souvenirs chaleureux, lumineux, créatifs de ce voyage ! J’ai très rarement eu l’occasion de combiner et vivre tant d’émotions en si peu de jours.

Quelles sont les principales retombées d’une telle expérience pour les participants ?

Les premières retombées sont déjà personnelles, pour ma vie et mon expérience d’artiste. Il s’agit d’un cadre qui m’a permis de me challenger, de me dépasser et d’élargir toujours plus mon champ de vision, d’action et de création.

C’est aussi une très belle fenêtre sur le travail de la compagnie KeatBeck à l’internationale et une fierté de représenter la France dans un événement aussi prestigieux et important que le Sommet de la Francophonie.

Avez-vous de nouveaux projets avec le Québec ?

Grâce à l’OFQJ, nous avons pu rencontrer le Festival international du film sur l’Art de Montréal. Philippe Drago, le directeur, nous a invité par la suite à participer à son festival et présenter un nouveau projet franco-québécois « DanceKeat In situ », lors d’une table-ronde sur l’art et l’éducation.

Nous avons pu alors construire ce nouveau projet de création inter-générationel et interculturel entre la France et le Québec, soutenu par plusieurs partenaires de qualité comme la ville de Paris, le Centre Pompidou, la Fondation Bnp PariBas, la Caf, le collège Méliès, la mairie du 19éme arrondissement et bien entendu le Fifa et l’OFQJ. À Montréal nous avons pu construire des liens forts avec le Mac de Montréal, le Musée McCord, l’Echo des Femmes de la Petite Patrie et LOJIQ.

Avec ce projet nous avons pu créer des vidéos danse, avec des ainées de Montréal et des élèves du collège Méliès à Paris. Le projet continue à se développer et vous pouvez le découvrir ici sur Instagram.

Dernièrement nous venons aussi de créer avec Tobo et Bayam, une série autour de DanceKeat. Cette série permet d’amener la danse dans le foyer et de faire danser toute la famille. C’était un travail de long haleine mais nous sommes tellement contents du résultat !

Avez-vous constaté des différences dans les manières de travailler en France ou au Québec ?

Je pense surtout à ce qui nous a rassemblé : un vrai gout pour la francophonie, une implication forte dans des projets artistiques dans le champ social, une véritable envie de créer encore plus de liens entre les communautés et entre nos deux pays.

Un mot de la fin ?

Quelles aventures ces dernières années avec l’OFQJ ! Un grand merci à toute l’équipe de l’Office pour votre présence, votre implication et ces magnifiques opportunités !

Big Bang Boum, le nouveau projet de K Golstein à destination des familles françaises et québécoises

Le nouveau projet de K Goldstein, Big Bang Boum est une série d’ateliers de danse virtuels développée avec Bayam, une plateforme éducative en ligne, en partenariat avec le studio Montréalais Tobo. Cette collaboration franco-québécoise, s’inscrit dans une collection plus large de la websérie RéCréations Collection.

La série se compose de huit vidéos tutorielles pour créer votre propre DanceKeat – une carte postale dansée – inspiré par les planètes du système solaire.

Bayam Big Bang Boum - K Goldstein

Pour animer la période de Noël, enfants et familles de France et du Québec sont invités à danser tous ensemble à l’occasion d’un évènement en ligne pendant les vacances de Noël.  Cet évènement Zoom gratuit sera diffusé en direct sur Bayam, Radio Noval, la Livrerie (Montréal), et Keatbeck FB live.

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