Menée auprès de 33 500 jeunes Français, l’enquête « Insertion professionnelle de la Génération Erasmus 2010 »  révèle notamment qu’ils sont 30% à partir à l’étranger durant leurs études ou leur formation. L’occasion de faire aussi un point sur nos programmes de mobilité et sur la plus-value professionnelle qu’ils apportent aux jeunes.

L’enquête « Insertion professionnelle de la Génération Erasmus » a été menée par l’Observatoire Erasmus avec l’aide du Centre d’Etudes et de Recherches sur les Qualifications (CEREQ) entre 2010 et 2013 auprès de 33 500 jeunes Français sortis du système scolaire. Cette enquête nationale étudie le parcours de ces jeunes actifs et met en regard insertion professionnelle, scolarité et mobilité à l’international.

Enquete Erasmus2010

Enquete Erasmus2010

Que ce soit pour un stage en entreprise, des études, une formation, ou un travail, les jeunes sont 30% à partir à l’étranger durant leurs études ou leur formation. Mobile, cette « génération Erasmus », inclut les jeunes issus des zones urbaines sensibles (23%), des zones rurales (28%), et de l’Outre-mer (40%). Elle est par ailleurs plus rapide à trouver un premier emploi (2.9 mois contre 4.6 mois pour les jeunes n’ayant pas réalisé de séjour à l’étranger durant leurs études/formation) et accède à un niveau de rémunération plus élevé (en moyenne, 1 480 € net/mois contre 1 200 € net/mois pour les jeunes n’ayant pas réalisé de séjour à l’étranger durant leurs études/formation).

Les chiffes de l’OFQJ en adéquation avec cette enquête

Pour rappel, voici nos 5 programmes de mobilité jeunesse, avec pour chaque programme les chiffres confirmant les conclusions de l’enquête de Génération Erasmus + :

  • Développement professionnel & culturel (15% de nos demandes) : missions de formation d’échanges et d’expertise. Or 73% des participants ont développé un réseau à l’international.
  • Emploi, Insertion sociale & professionnelle (26,6% de nos demandes) : stages de perfectionnement pour demandeurs d’emploi et jeunes en insertion. Nous avons observé 75% de taux de retour à l’emploi ou en formation à l’issue du stage.
  • Mobilité étudiante (46,6% de nos demandes) : stages et poursuite d’études. 76% des participants à ce programme affirment que leur stage à l’international est déterminant pour leur CV.
  • Engagement citoyen (8% de nos demandes) : rencontres sociales & citoyennes & service civique. 60% des participants ont souhaité par la suite réaffirmer leur engagement citoyen dans la communauté où ils l’ont effectué.
  • Entrepreneuriat (3,8% de nos demandes) : missions économiques et prospection commerciale. Près d’un participant sur deux y a concrétisé des liens d’affaires.

Les données relevées par l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) à propos de nos 4 000 participants chaque année corroborent donc de manière évidente les conclusions de l’enquête de génération Erasmus +. On observe en effet une solidification du profil professionnel de l’immense majorité de nos participants à la suite d’un de nos programmes de mobilité à l’étranger.

Etendre les atouts de la « génération Erasmus » à tous

Dans l’optique de favoriser encore davantage la mobilité des jeunes français, l’OFQJ et Éducation Internationale ont signé un partenariat qui a permis la création d’un programme de formation professionnelle ou technique au Québec. Ce dispositif permet la poursuite au Québec d’une formation professionnelle pour une durée de 1 à 3 ans, avec un soutien financier de l’OFQJ.

Forts d’une conviction que les programmes de mobilité devraient être accessibles à tous, nous développons également des actions en faveur des jeunes ayant le moins d’opportunités (JAMO) et des jeunes en insertion en général, encadrées notamment par les missions locales, les écoles de la 2è chance et soutenues par les régions partenaires, y compris certains territoires ultramarins.

En savoir plus

Théo Labi – date de création : 2016-07-21 12:22:25

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