Nice, juin 2025 – L’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) a coordonné la participation d’une délégation internationale de 31 jeunes à la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3), organisée à Nice du 9 au 13 juin 2025.
Une délégation francophone mobilisée à l’UNOC3
La délégation était composée de 17 Français, 8 Québécois et 6 Allemands francophones. Ces jeunes professionnels, chercheurs, entrepreneurs engagés ont pris part aux activités de la zone verte de la Conférence, visant à renforcer la mise en œuvre l’objectif de développement durable 14 (ODD 14) sur l’environnement marin.
Cette initiative a été menée en partenariat avec les Offices Jeunesse Internationaux du Québec (LOJIQ) et l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), avec le soutien des ministères français des Sports, de la Jeunesse, de la Vie associative, ainsi que de l’Europe et des Affaires étrangères.
Activités organisées à Nice
Afin de faciliter les premiers échanges au sein de la délégation, l’OFQJ a initié à l’arrivée des participants un temps d’accueil convivial, le samedi 7 juin.
Le programme s’est poursuivi le lendemain au Centre culturel franco-allemand de Nice. L’OFQJ a animé un atelier de cohésion qui a été suivi par une séance d’ouverture officielle en présence de Mme Armelle Dugué, Directrice générale déléguée de l’OFQJ, M. Tobias Bütow, Secrétaire général de l’OFAJ et M. Henri-Paul Rousseau, Délégué général du Québec à Paris.
Parmi les temps forts, la signature d’une convention entre les sections françaises de l’OFQJ et de l’Institut France-Québec pour la coopération scientifique en appui au secteur maritime (IFQM) représenté par Vianney Pichereau, co-directeur en France, en présence de Dominique Robert, co-directeur au Québec.
La session s’est terminée sur un déjeuner causerie avec l’ensemble des parties prenantes présentes, Jean Lemire, Emissaire du gouvernement du Québec aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques et Rémi Quirion, Scientifique en Chef du Québec, deux experts de haut niveau sur la question du réchauffement des mers froides.
Durant le reste de la semaine, les participants ont assisté aux événements organisés dans le cadre de l’UNOC, en zone de négociations ou au sein de la Baleine aménagée pour l’occasion pour la société civile.
Un atelier participatif destiné aux lycéens et étudiants
Jeudi 12 juin, les membres de la délégation ont animé un atelier participatif de sensibilisation et de découverte des métiers et des actions citoyennes liés à la protection de l’océan, à destination des jeunes présents à la Baleine.
L’objectif : faire découvrir la diversité des parcours professionnels liés à l’océan, en France comme à l’international, et inspirer les jeunes générations à s’engager pour la planète bleue. Une trentaine de jeunes scolaires, lycéens et étudiants ont participé à l’activité.
En fin d’atelier, les participants ont rencontré M. Thibaut de Saint Pol, Délégué interministériel à la Jeunesse et Directeur de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative au Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.
Par la suite, les jeunes ont participé au dévoilement du plaidoyer de Coalition des jeunes pour l’océan et à la Prise de la Baleine par la Jeunesse, deux activités qui mettent à l’honneur la voix et les initiatives portées par la jeunesse pour la protection de l’océan et du milieu marin.
L’UNOC3 : un cadre international pour l’action océanique
La Conférence des Nations Unies sur l’Océan 2025, organisée à Nice et co-organisée par la France et le Costa Rica, a réuni près de 15 000 représentants politiques dont 60 chefs d’État et de gouvernement, scientifiques, économiques et membres de la société civile autour du thème « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan ». Ce sommet onusien avait notamment pour objectif d’accélérer l’entrée en vigueur du Traité sur la haute mer, adopté en 2023 pour préserver la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales.
Qu’est-ce qui vous a motivée pour réaliser cette mission en premier lieu ?
L’opportunité de participer à un événement aussi important que l’UNOC en premier lieu. C’était le moyen pour moi de prendre conscience de tout ce que les sciences de la mer recouvrent, tout en avançant sur ma thèse en me rendant aux archives départementales. L’accompagnement financier m’a permis de réaliser ce projet, les frais à engager constituant bien sûr un frein important à la mobilité.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
De nouveaux contacts (membres de la délégation et membres extérieurs), de potentielles collaborations professionnelles (GDR Omer, Fondation de la Mer), et un enrichissement des données de ma thèse (dépouillement de fonds d’archive).
Je partais avec l’a priori selon lequel je trouverais essentiellement des sujets scientifiques traités lors des manifestations et que les rencontres que je pourrais faire, bien qu’intéressantes, n’auraient peut-être pas un impact significatif sur ma carrière professionnelle. Finalement, cette mission a été l’occasion de développer mon réseau et de nouer des contacts prometteurs pour l’avenir, avec des perspectives de collaboration solides.
Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?
Je voulais assister à l’UNOC et nos ressources sont limitées dans la startup. L’UNOC est un événement qui nous permet de savoir ce qui se passe autour de nous et de nous guider sur la manière de nous positionner en tant que startup.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
J’ai beaucoup appris sur le plan technique et sur les structures associées à mon travail. Sur le plan personnel, j’ai établi des contacts avec de nombreux collègues pour mon futur travail.
J’ai beaucoup appris sur les nouvelles réglementations environnementales qui s’appliquent à mon travail, et cela m’aide à identifier les axes de travail pour être en phase avec les besoins à court et à long terme. L’UNOC a été une excellente occasion de présenter ma startup au monde et de nous positionner comme un acteur pertinent et engagé. Cela aura de nombreux impacts positifs en termes de visibilité et d’engagement communautaire. »