A l’occasion de la Journée internationale de la Jeunesse, l’OFQJ fait le point sur les moteurs et les freins de la mobilité internationale. Si les projets des jeunes ont été mis à mal ces 18 derniers mois pour cause de pandémie, leur intérêt pour la mobilité au Québec reste fort, comme en témoigne le taux de participation aux webinaires d’information hebdomadaires de l’OFQJ.

Dans une enquête réalisée par le cabinet Arsenal Conseils dans le cadre de sa planification stratégique, auprès d’environ 1000 anciens participants, l’OFQJ a identifié plusieurs axes de réflexion autour des motivations, perceptions et découverte de la destination Québec, les conditions dans lesquelles s’effectuent les différentes mobilités, et leur impact au retour.

La consultation des anciens participants de l’OFQJ 

Quelle est la raison principale vous ayant poussé à entreprendre un projet de mobilité ? 

  • Découvrir une nouvelle culture / élargir mes horizons (32 %) 
  • Enrichir mon expérience personnelle (22 %)
  • Enrichir mon CV et ainsi accroître mon employabilité (16 %) 

Pourquoi avoir opté pour un projet au Québec plutôt qu’ailleurs ? 

  • 55 % ont mentionné les opportunités professionnelles au Québec 
  • 41 % leur intérêt pour la culture québécoise
  • 33 % la langue commune : le français 

Pourquoi passer par un organisme de mobilité internationale ?

  • 54 % afin de bénéficier de financement 
  • 49 % recevoir de l’encadrement administratif et pédagogique
  • 30 % recevoir un accompagnement logistique 

Il est à noter que parmi les freins à la mobilité internationale, on trouve en premier lieu les lourdeurs administratives (permis de travail, sécurité sociale, assurances…), ainsi que le manque de moyens financiers, qui représente un grand frein pour les jeunes aux revenus les plus modestes.

A la question “Votre séjour l’étranger dans le cadre de votre projet de mobilité représente-t-il l’un des évènements marquants de votre vie ?”, 94% des jeunes répondent oui

La mobilité internationale améliore les “soft-skills”

Depuis plusieurs années, l’OFQJ développe et exploite l’outil AKI, qui mesure l’impact de la mobilité internationale sur les compétences transversales, les fameuses soft-skills.

Le bilan 2019 (avant la pandémie) attestait que les compétences développées par les jeunes dans un contexte international sont l’ouverture d’esprit et le sens des relations interpersonnelles, devant l’amélioration de la confiance en soi et du sens des responsabilités.

Les conclusions de cette enquête, et les analyses de AKI permettent à l’OFQJ de d’explorer les motivations de ces participants, et d’élaborer des programmes au plus proches des attentes de la jeunesse. Aujourd’hui, l’OFQJ s’organise en cinq programmes : l’emploi et l’insertion, l’entrepreneuriat et le développement économique, la culture, l’engagement citoyen, et la mobilité des étudiants. Le Pôle information mobilité de l’OFQJ assiste et informe les jeunes sur les différentes options à leur portée, et les accompagne dans leurs démarches administratives. 

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