Du 30 juin au 3 juillet 2025, une délégation de 34 jeunes professionnel·les et entrepreneur·euses issus de la francophonie (France, Québec, Belgique) a participé à une série d’événements à Paris, dans le cadre du Forum national Entreprendre dans la culture.
Cette initiative, organisée par l’Office franco-québécois par la jeunesse en collaboration avec le Bureau International Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Les Offices Jeunesse Internationaux du Québec, a permis de mettre en lumière les dynamiques actuelles de l’entrepreneuriat culturel et créatif.
Une journée de rencontres au Onzième Lieu
La semaine a débuté par une journée de rencontres organisée au Onzième Lieu, réunissant les membres de la délégation autour d’ateliers animés par des structures clés du secteur : On the Move, le Centre Wallonie-Bruxelles | Paris, l’Institut français, le Moovjee, l’Ambassade du Canada en France, le PEPR ICCARE, et Business France. Ces échanges ont permis d’aborder des thématiques variées telles que la mobilité internationale, le financement de projets culturels, ou encore l’innovation dans les industries créatives.
La journée s’est conclue par un moment de réseautage en présence de personnalités institutionnelles : Henri-Paul Rousseau (Délégué général du Québec à Paris), Jean-Gabriel Minel (DGMIC – Ministère de la Culture), et Armelle Dugué (OFQJ France), venus saluer l’engagement des jeunes entrepreneur·euses et découvrir les projets portés par la délégation.
Les lauréats de l’appel à projets Odyssart, conviés à rejoindre la délégation, ont été mis en lumière à l’occasion de cette soirée. Ce temps fort a permis de découvrir les parcours et initiatives de plusieurs lauréats des éditions précédentes, parmi lesquels Cyril Thérèse, Joséphine Hurtut, Laëtitia Troussel-Luber, Julie Everaert, Léon Dubois, Louis Astoux, Marion Parrinello et Maxime Touroute.
L’appel à projets Odyssart récompense les projets de co-création entre la France et le Canada-Québec, et sera d’ailleurs relancé à l’automne, suscitant déjà un vif intérêt.
Trois jours d’immersion au Forum national Entreprendre dans la culture
Du 1er au 3 juillet, la délégation a participé à la 11e édition du Forum national Entreprendre dans la culture, organisée par le ministère de la Culture et accueillie à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville. Plus de 120 tables rondes et ateliers ont rythmé ces trois journées, abordant des enjeux cruciaux pour le secteur : transition écologique, intelligence artificielle, coopération internationale, découvrabilité des contenus, diversité, égalité et inclusion.
Trois membres de la délégation – Félix Balmonet, Théo Hacot et Maxime Touroute – ont eu l’opportunité de présenter leurs entreprises dans le cadre d’un atelier dédié aux acteurs de l’immersif, illustrant la diversité des approches entrepreneuriales dans le champ culturel.
Cette mission a été rendue possible grâce au soutien du ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative (DJEPVA), en partenariat avec le ministère de la Culture,
Qu’est-ce qui vous a motivée pour réaliser cette mission en premier lieu ?
De rencontrer des jeunes issus de la francophonie, des quatre coins du monde, d’être ensemble dans un objectif commun de progresser avec nos projets artistiques.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
Des rencontres riches et intéressantes. Je retire une impression qu’un marché vaste des ICC existe et que tout est possible et envisageable. Cela me motive, et est prometteur.
Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?
Ce qui m’a motivé, c’est le caractère culturel puis entrepreneurial de la mission. Les subventions de la culture se faisant rares, il est important que les acteurs culturels développent des compétences en entrepreneuriat.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
J’ai appris beaucoup de choses, notamment les programmes de financement en Europe et en France et le processus pour les obtenir. J’ai également découvert des outils d’accompagnement à la mobilité des artistes et professionnels de la culture. Cela me permettra de mieux me former et de mettre en place mon projet d’aide à la gestion de la carrière des artistes sur le long-terme.
Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?
Cette mission intervenait à point dans mon parcours afin de développer du réseau dans le secteur musical. J’ai pu accroître mes connaissances via le programme proposé dans Entreprendre dans la culture, qui m’a permis de répondre à bon nombre d’interrogations concernant le développement de mon label. J’étais très heureuse que la délégation soit composée d’autres entrepreneurs québecois et belges, car j’ai aussi vocation à développer la carrière des artistes accompagnés dans d’autres pays francophones et c’était intéressant d’échanger avec eux à ces sujets.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
Professionnellement, je reviens de cette mission avec des connaissances approfondies à la fois dans le secteur musical, mais aussi dans le développement de projet, son internationalisation et la diversification des modes de financements. Personnellement, j’ai noué des liens d’amitié avec les autres entrepreneurs qui m’ont donné plein d’énergie. Leur rencontre a permis de recharger les batteries et d’ouvrir plein de nouvelles perspectives avec l’envie irrépressible de réussir, regonflée à bloc.
Photo : Mathieu Bourassa.